Grands Projets

Le Labex G-eau-thermie profonde a identifié quatre grands projets à fort potentiel pour la recherche. Ils s’inscrivent dans la continuité des activités menées par le LabEx depuis ses débuts et ont pour objectif de développer la géothermie profonde EGS, notamment dans le fossé rhénan.

Menés en 2018-2019, ils seront co-financés dans le cadre des Investissements d’avenir par le LabEx G-eau-thermie profonde. Deux seront co-financés par ÉS dans le cadre du CoGéos (Densar, micro sonde XRF). L’EOST et ses laboratoires, et l’Université de Strasbourg participent aussi au financement.

Développement d’un réseau de sismicité citoyenne

Group 1 Sismologie et Group 7 Sciences sociales (Coordonné pas Antoine Schlupp et Philippe Chavot)

Ce projet pluridisciplinaire de sismologie citoyenne consiste en l’installation d’un sismographe à bas coût chez une soixantaine de particuliers répartis sur quatre zones d’intérêt. Il va permettre de tester un concept novateur visant à intégrer les citoyens à l’observation des phénomènes sismologiques. Ces sismographes opérés par des particuliers permettent de densifier le maillage encore très lacunaire des réseaux d’observations institutionnels et ainsi d’aider à la détection et la caractérisation de la micro-sismicité d’origine naturelle et induite et d’étudier le risque sismique associé. Parallèlement, il s’agira d’observer et analyser les effets d’un engagement citoyen dans la recherche scientifique, sur la perception et les représentations de la sismologie et des phénomènes de micro-sismicité.

Mise en place de la plateforme DENSAR (DENse Seismic ARray)

Group 1 Sismologie (Coordonné par Jérôme Vergne)

DENSAR est un ensemble de 100 stations sismologiques miniaturisées optimisées pour l’imagerie et la surveillance des propriétés et dynamiques de la croûte superficielle. Il fournira une visibilité et une attractivité nationales et internationales majeures pour l’IPGS et l’Université de Strasbourg. Contrairement aux autres équipements sismiques, ces stations sont faciles et rapides à installer permettant un déploiement rapide de réseaux sismiques temporaires denses et flexibles. Elles conduisent à de nouvelles méthodologies pour la recherche fondamentale et à des fins industrielles. L’équipe étudiera en particulier l’imagerie et la surveillance des réservoirs profonds dans le cadre de la Chaire industrielle de géothermie profonde et des partenariats existants avec ES-Géothermie et Engie-Storengy. Ce réseau devrait conduire à de nouvelles collaborations et partenariats industriels.

Acquisition d’une microsonde XRF

Group 6 Géologie (Coordonné par Marc Ulrich)

Le spectromètre caractérise des échantillons en les analysant par microfluorescence à rayons X (Micro-XRF). Venant compléter l’équipement analytique des laboratoires de l’EOST, il permettra d’établir la cartographie chimique des échantillons de roches pour l’étude de la paragenèse (association de minéraux dans une roche donnée), dans le but d’étudier l’impact des circulations de fluides à l’interface entre le granite altéré et les grès de Buntsandstein. De plus, il permettra des analyses in situ précises pour le suivi des échanges chimiques entre les sédiments et le granite sous-jacent.

Dernière phase du Centre de Données en Géothermie Profonde

Group 8 CDGP (Coordonné par Marc Schaming)

Le Centre de données de géothermie profonde (CDGP) a pour missions de collecter, décrire, préserver, distribuer les données des différents projets de géothermie en Alsace, dans le respect des droits de propriété intellectuelle. Le CDGP fournit également des données au projet EPOS-IP via le TCS Anthropogenic Hazard. Les dernières années ont permis de mettre en place l’infrastructure nécessaire à ces missions : les procédures, méthodes et outils sont désormais opérationnels. Les données d’un premier épisode de stimulation (1993 – Soultz-sous-Forêts) ont été mises en ligne sur la plateforme de distribution. Il s’agit maintenant de poursuivre l’ingestion, la description et la mise en ligne des données patrimoniales des autres épisodes de Soultz-Sous-Forêts, et de prendre en compte des données plus récentes. Il s’agit également de consolider le lien avec EPOS-IP via le TCS Anthropogenic Hazard ainsi qu’avec les autres centres de données de l’EOST.

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